Droit de veto: Pourquoi pas l’Allemagne?

Depuis 2004, l’Allemagne, sous le gouvernail du chancelier Gerhard Schröder, a mis les bouchées doubles pour décrocher un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, droit de veto en prime. Ce virage en politique étrangère signale une envie de jouer dans la cour des grands, mais pourquoi l’Allemagne n’a-t-elle pas encore ce fameux droit de veto?

Pourquoi l’Allemagne n’a pas le droit de veto ?

L’Allemagne n’a pas le droit de veto au Conseil de sécurité des Nations Unies car, malgré ses efforts intensifiés sous la direction de Gerhard Schröder en 2004 pour obtenir un siège permanent, elle n’a pas réussi à surmonter les obstacles diplomatiques et les exigences de réforme de l’ONU nécessaires pour acquérir ce statut.

L’Ambition Allemande pour un Rôle Élargi sur la Scène Internationale

Carte de l'ONU mettant en évidence les pays avec droit de veto, Allemagne exclue.

L’Allemagne n’est pas juste une puissance économique en Europe; elle a des yeux plus grands que son ventre sur la scène internationale. Imaginez un géant doux, mais avec une ambition féroce de jouer dans la cour des grands. Ce n’est pas un secret que Berlin cherche à élargir son influence, pas seulement au sein de l’UE, mais globalement.

Prenons un moment pour parler de ce fameux conseil de sécurité de l’ONU. L’Allemagne, avec sa traditionnelle modestie, ne s’est pas contentée d’un siège au dernier rang. Non, non. Elle a les yeux fixés sur le gros lot : un siège permanent. Imaginez ça, un pays qui, il y a à peine un siècle, était au cœur de deux guerres mondiales, désirant maintenant être un garde de la paix mondial. Ironique, n’est-ce pas? Mais aussi incroyablement courageux.

L’Allemagne sait jouer ses cartes. Elle utilise son pouvoir économique comme un joker, influençant les décisions bien au-delà de ses frontières. Mais il ne s’agit pas seulement de puissance et d’argent. Non, l’Allemagne veut apporter sa contribution à la paix mondiale, à la stabilité, et à la prospérité. Un noble objectif, vous ne trouvez pas?

Le hic, c’est que le chemin vers un siège permanent est parsemé d’obstacles. Imaginez un parcours d’obstacles, mais au lieu de boue et de barrières, vous avez des politiques internationales et des équilibres de pouvoir délicats. L’Allemagne fait du lobbying, engage des discussions, et parfois, doit jouer au jeu du « donnant-donnant ». C’est un peu comme essayer de convaincre une bande d’amis indécis sur le choix du film du vendredi soir. Sauf que là, le film dure un peu plus longtemps et a des conséquences bien plus importantes.

Et puis, il y a cette question du veto. Ah, le droit de veto, le Saint Graal des sièges permanents. L’Allemagne le veut, bien sûr. Mais c’est comme désirer le dernier morceau de gâteau lors d’une fête d’anniversaire : tout le monde le veut, mais il n’y en a qu’un. Et certains invités ont déjà bien trop mangé. Mais l’Allemagne est patiente. Elle sait que les bonnes choses arrivent à ceux qui savent attendre… et qui travaillent dur pour y arriver.

En somme, l’ambition allemande n’est pas juste un caprice. C’est un projet mûrement réfléchi, avec l’espoir de jouer un rôle plus significatif dans la création d’un monde meilleur. Et franchement, dans le grand film de notre réalité internationale, qui ne voudrait pas d’un personnage aussi déterminé et bien intentionné?

Les Efforts de l’Allemagne pour Sécuriser un Siège Permanent au Conseil de Sécurité

Carte de l'ONU montrant l'Allemagne sans droit de veto

L’Allemagne a roulé ses manches pour se frayer un chemin vers un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. C’est un peu comme vouloir entrer dans le club très fermé des cool kids à l’école. Sauf que là, on parle d’influence globale, pas de popularité de cours de récré.

Elle a commencé par mettre le paquet sur la diplomatie. Imaginez une armée de diplomates allemands, valises à la main, parcourant le globe. Leur mission ? Convaincre les autres pays que l’Allemagne mérite une place à la table des grands. Et croyez-moi, ils n’ont pas ménagé leurs efforts.

L’économie joue un rôle clé aussi. L’Allemagne, en tant que puissance économique majeure, essaie de montrer qu’elle peut contribuer de manière significative au bien-être mondial. « Vous voyez tout ce que l’on peut apporter? » semblent-ils dire. C’est un peu comme essayer de gagner des amis en leur offrant des bonbons, mais à une échelle internationale.

Puis il y a l’aide au développement. L’Allemagne n’est pas avare quand il s’agit d’aider les pays en développement. C’est comme si elle disait : « Regardez comme je suis généreuse ! Ne voudriez-vous pas que je sois votre voisine au Conseil de Sécurité ? »

N’oublions pas les opérations de maintien de la paix. L’Allemagne a envoyé ses troupes dans des coins plutôt instables du monde pour prêter main-forte. C’est sa façon de montrer qu’elle est prête à prendre ses responsabilités au sérieux, un peu comme le grand frère protecteur dans une famille nombreuse.

Enfin, l’Allemagne n’a pas hésité à former des alliances avec d’autres pays qui partagent son ambition d’une réforme du Conseil de Sécurité. Ensemble, ils forment un genre de club des aspirants, unissant leurs forces pour changer le statu quo. Imaginez une bande d’amis soudés, rêvant de révolutionner le système de leur école.

En somme, l’Allemagne met toutes les chances de son côté. Mais comme dans toute bonne série, l’issue reste incertaine. Reste à voir si ses efforts porteront leurs fruits. En attendant, elle continue de jouer le jeu, avec l’espoir qu’un jour, elle décrochera le gros lot.

Le Soutien International à la Candidature Allemande et les Défis à Surmonter

Carte de l'Europe soulignant l'Allemagne sans droit de veto

L’Allemagne, cette puissance économique et politique au cœur de l’Europe, tape à la porte du club très fermé des pays avec droit de veto à l’ONU. Pas étonnant, n’est-ce pas ? Avec son économie qui roule comme une Mercedes sur l’autoroute de l’innovation, beaucoup pensent qu’il est grand temps de lui passer les clés. Mais, oh là là, ce n’est pas si simple.

Premièrement, le soutien international à la candidature allemande est, disons, un mélange complexe de « Oui, mais… » Imaginez-vous au milieu d’une fête où tout le monde vous aime bien, mais personne ne veut vous passer le micro pour le karaoké. Certains pays applaudissent l’idée, voyant en l’Allemagne un partenaire fiable et stable. D’autres, par contre, craignent de voir s’ajouter une voix supplémentaire à ce concert déjà bien cacophonique qu’est le Conseil de sécurité.

Et puis, il y a les défis à surmonter. Ah, les obstacles ! Si seulement ils étaient aussi faciles à franchir qu’un petit ruisseau lors d’une promenade dominicale à la campagne. Mais non, ils ressemblent plus à ces haies hautes et épaisses des jardins anglais. Un de ces défis majeurs ? La réforme du Conseil de sécurité de l’ONU elle-même. C’est un peu comme vouloir rénover une vieille maison : tout le monde s’accorde sur le principe, mais dès qu’il s’agit de choisir la couleur des rideaux, c’est la discorde.

Ne sous-estimons pas non plus les jeux de pouvoir en coulisses. La politique internationale, c’est un peu comme une partie d’échecs où chaque joueur a ses propres stratégies secrètes. Certains pays, tenant fermement leurs pièces de roi et de reine, ne sont pas prêts à partager la table avec un nouveau joueur, de peur de voir leurs plans contrariés.

Mais, l’Allemagne, avec sa ténacité légendaire, ne baisse pas les bras. Elle joue le jeu diplomatique avec brio, multipliant les gestes d’amitié et les propositions constructives. « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage », pourrait être son mantra. Pour Berlin, il s’agit de prouver que son ajout au Conseil ne serait pas seulement un avantage pour elle-même, mais un bénéfice pour la stabilité mondiale et la coopération internationale.

En somme, la route vers le droit de veto est semée d’embûches pour l’Allemagne. Mais comme dans une bonne vieille série allemande, on peut s’attendre à des rebondissements, des alliances inattendues et, qui sait, peut-être un happy end. Alors, restons à l’écoute, car dans le grand feuilleton de la politique internationale, l’épisode « Allemagne au Conseil de sécurité » promet d’être palpitant.

Le Dilemme Entre l’Aspiration Européenne Unifiée et les Actions Individuelles des États Membres

Carte de l'ONU montrant les pays avec droit de veto, sans l'Allemagne

Au cœur de l’Union Européenne (UE), un dilemme persiste. D’un côté, on a l’aspiration d’une Europe unie, forte, parlant d’une seule voix sur la scène mondiale. De l’autre, chaque État membre tient à sa souveraineté, à ses propres décisions, parfois au détriment de cette unité. C’est un peu comme vouloir avoir le gâteau et le manger.

L’Allemagne, par exemple, pèse lourd. Economiquement et politiquement, c’est un colosse au sein de l’UE. Mais même elle ne détient pas de droit de veto magique pour faire basculer les décisions à sa guise. Pourquoi donc? Simplement parce que l’UE, c’est comme une grande famille où tout le monde doit avoir son mot à dire. Imaginez un repas de famille où seul l’oncle Hans décide du menu. Pas très démocratique, n’est-ce pas?

Cette absence de droit de veto souligne un compromis. L’UE cherche à équilibrer les intérêts nationaux et les ambitions européennes. C’est un peu comme essayer de jongler avec des œufs. Faut être sacrément adroit pour ne pas en casser un.

Les actions individuelles des États membres peuvent parfois sembler être des échappatoires à cet idéal européen unifié. Prenez le Brexit. C’était le Royaume-Uni disant « Ciao » à cette famille européenne, un rappel brutal que l’unité n’est pas acquise. Chaque pays a ses propres préoccupations, ses propres intérêts, et parfois, ils décident que jouer solo est la meilleure option.

Mais n’oublions pas, l’UE reste une force à ne pas négliger. Comme dans toute bonne équipe, chaque joueur a un rôle crucial. L’Allemagne, sans son droit de veto, contribue autrement. Elle négocie, elle persuade, elle construit des ponts. C’est moins spectaculaire que de poser son veto comme un roi, mais probablement plus efficace à long terme.

Alors, oui, cet équilibre entre les aspirations européennes et les actions individuelles des États membres, c’est tout un casse-tête. Mais c’est aussi ce qui rend l’Europe si unique, si complexe, et à bien des égards, si fascinante. On est loin d’une symphonie parfaitement harmonieuse, mais au moins, on essaie de jouer la même mélodie. Et c’est déjà pas mal, non?

Récapitulatif

SectionPoints Clés
L’ambition de l’Allemagne pour un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONUDepuis 2004, sous Gerhard Schröder, l’Allemagne vise un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, incluant le droit de veto. Cette ambition reflète son désir d’élargir son influence globale, utilisant son pouvoir économique et sa contribution à la paix mondiale comme leviers.
Pourquoi l’Allemagne n’a pas le droit de vetoMalgré ses efforts intensifiés, l’Allemagne n’a pas surmonté les obstacles diplomatiques et les exigences de réforme de l’ONU nécessaires pour obtenir le droit de veto.
Efforts de l’Allemagne pour sécuriser un siège permanentL’Allemagne a mis l’accent sur la diplomatie, l’économie, l’aide au développement, les opérations de maintien de la paix, et la formation d’alliances pour soutenir sa candidature.
Soutien international et défis à surmonterBien que l’Allemagne bénéficie d’un certain soutien international, les défis incluent la nécessité de réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, les jeux de pouvoir en coulisses, et la difficulté de concilier les intérêts de différents pays.
Dilemme entre aspiration européenne unifiée et actions individuellesL’UE cherche à équilibrer les intérêts nationaux avec les ambitions européennes. La candidature de l’Allemagne souligne ce compromis, montrant comment les actions individuelles des États membres peuvent parfois diverger de l’idéal européen unifié.

Mon avis (opinion)

C’est une question qui me turlupine depuis un moment.

Pourquoi, bon sang, l’Allemagne n’a-t-elle pas le droit de veto à l’ONU? C’est un peu comme être le seul à ne pas avoir le code WiFi lors d’une soirée.

On se sent un peu à l’écart, non?

L’Allemagne, après tout, est une puissance économique et politique majeure.

Mais quand il s’agit du droit de veto, c’est comme si on lui disait: « Désolé, tu n’as pas le niveau VIP. » Je me souviens d’une conversation avec un ami, historien, qui m’avait lancé, en riant : « Tu sais, le veto, c’est un peu comme la baguette magique de Dumbledore. Pas tout le monde peut l’avoir! » C’était drôle sur le moment, mais ça a lancé une réflexion sérieuse.

Parlons des 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

Ces pays ont le droit de dire « Non » et tout s’arrête. C’est fascinant, mais aussi un peu frustrant.

L’Allemagne, malgré son influence, n’est pas dans ce club. Pourquoi donc?

Et pourquoi pas une réforme du droit de veto de l’ONU pour inclure de nouveaux membres?

En parlant de veto, savez-vous qu’il existe sous différentes formes? Aux États-Unis, le président a son veto présidentiel, un pouvoir énorme.

Imaginez avoir le pouvoir de bloquer une loi juste parce qu’elle ne vous plaît pas. En 1791, il y avait même un veto royal en France.

Louis XVI pouvait dire « Non » à l’Assemblée.

Un peu comme refuser un plat parce qu’il y a de la coriandre dessus.

Mais revenons à nos moutons.

Qui sont les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU? Outre les 5 permanents, 10 autres sont élus temporairement.

C’est bien, mais pas suffisant. L’Allemagne, comme d’autres, mérite mieux.

Le droit de veto législatif et le droit de veto du Sénat sont également des pouvoirs importants dans d’autres contextes. Mais ce sont les nuances du pouvoir.

La question reste : pourquoi pas l’Allemagne? Une réforme du droit de veto de l’ONU est nécessaire.

C’est évident. Ajouter l’Allemagne?

Pourquoi pas.

Mais c’est un chemin semé d’embûches.

Comme essayer de changer la recette d’une tarte aux pommes familiale. Tout le monde a son mot à dire.

En conclusion, l’absence du droit de veto pour l’Allemagne, ça me chiffonne.

C’est un peu comme être le dernier choisi en sport à l’école.

On sait qu’on a les compétences, mais on n’a pas l’occasion de les montrer.

Il est temps de repenser le jeu. De réimaginer le Conseil de sécurité.

Car, après tout, un peu plus de démocratie ne ferait de mal à personne, non?

Questions fréquentes

Quel pays n’a pas le droit de veto ?

Tous les pays à l’exception des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) n’ont pas le droit de veto.

Pourquoi les États-unis ont mis leur veto ?

Les États-Unis ont mis leur veto pour protéger leurs intérêts géopolitiques et soutenir leurs alliés stratégiques.

Qui a inventé le droit de veto ?

Le droit de veto a été formalisé dans le cadre des institutions romaines, où les tribuns de la plèbe disposaient du pouvoir de s’opposer aux décisions des magistrats.

Pourquoi la Chine a eu le droit de veto ?

La Chine a obtenu le droit de veto en tant que l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, reconnue pour sa signification géopolitique et son rôle majeur dans les affaires mondiales à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Liens Utiles

sophie
A PROPOS DE L'AUTEUR

Sophie est une aventurière à l'esprit ouvert qui adore voyager et découvrir de nouveaux endroits. Elle est passionnée par la culture et les personnes qu'elle rencontre dans ses voyages, et aime partager ses expériences avec le monde.

Laisser un commentaire