Bien que l’histoire coloniale de l’Allemagne soit moins connue par rapport à celle d’autres puissances européennes, elle a laissé une empreinte indélébile sur plusieurs pays africains entre 1884 et 1919. De l’actuelle Namibie au Togo, en passant par le Cameroun, le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie, ces territoires témoignent des chapitres sombres et complexes du IIe Reich allemand en Afrique.
Quels sont les pays africains colonisés par l’Allemagne ?
Les pays africains colonisés par l’Allemagne étaient le Togo, le Cameroun, la Namibie (alors appelée Sud-Ouest africain) et les territoires qui composent aujourd’hui le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie (connus sous le nom d’Afrique orientale allemande).
Sommaire
Les territoires africains sous domination allemande: un aperçu historique
L’histoire coloniale de l’Allemagne en Afrique, c’est un peu comme une saga oubliée, éclipsée par les récits plus connus d’autres puissances européennes. Pourtant, les Allemands ont laissé leur empreinte, et pas des moindres, sur le continent. Du Togo jusqu’à la Tanzanie, leurs aventures coloniales ont modelé des nations entières.
Au Togo, on pourrait dire que c’était la porte d’entrée de l’Allemagne en Afrique. Imaginez des commerçants allemands débarquant, les yeux brillants à l’idée de nouvelles richesses. Cet enthousiasme pour les matières premières a rapidement pris la forme d’une domination coloniale. Le Togo est devenu un modèle de ce que l’Allemagne pouvait accomplir outre-mer : plantations, infrastructures, et un système administratif bien rodé.
Puis il y a le Cameroun. Ah, le Cameroun ! Un véritable casse-tête géographique avec ses montagnes, ses forêts équatoriales et ses savanes. Les Allemands y ont vu un potentiel énorme, pas juste pour les bananes et le cacao, mais aussi comme base stratégique. Ils s’y sont donc installés, avec la ferme intention de transformer ce joli morceau de terre en un joyau de leur empire colonial.
En Namibie, les choses ont pris une tournure plus sombre. C’est là que l’histoire allemande en Afrique montre ses dents. Le génocide des Herero et Namaqua est une tache indélébile dans les annales coloniales, rappelant que derrière les ambitions économiques et territoriales se cachait une brutalité inouïe. C’est le genre de chapitre qu’on ne lit pas au coin du feu.
La Tanzanie, alors connue sous le nom de Tanganyika, est un autre exemple frappant. C’était la perle de l’empire colonial allemand, vaste et riche en ressources. Les Allemands y ont investi des sommes colossales, espérant en faire un modèle de colonisation. Mais comme un mirage, ces rêves se sont dissipés avec la fin de la Première Guerre mondiale.
En parlant de fin, il est intéressant de noter comment tout cela s’est terminé. Après la Première Guerre mondiale, les territoires africains sous domination allemande ont été redistribués comme des cartes dans un jeu de poker entre les vainqueurs. Un rappel que dans le grand casino de l’histoire coloniale, les empires pouvaient être gagnés ou perdus sur le caprice des puissances européennes.
Alors, voilà un bref voyage à travers les territoires africains sous domination allemande. Un mélange d’ambitions, de rêves brisés, et, il faut l’admettre, d’un héritage qui pèse encore sur les épaules de nombreuses nations africaines. Comme quoi, l’histoire, c’est jamais juste du passé. C’est une leçon vivante, parfois amère, mais toujours riche d’enseignements.
L’empreinte allemande en Afrique de l’Est: Burundi, Rwanda et Tanzanie
L’empreinte allemande en Afrique de l’Est est une histoire de contrastes et d’héritages complexes. Imaginez un colosse laissant des empreintes profondes sur une plage de sable fin. C’est un peu ce que l’Allemagne a fait au Burundi, au Rwanda et à la Tanzanie.
Au Burundi et au Rwanda, l’influence allemande est comme un vieux vin dans une nouvelle bouteille. Les Allemands ont mis le pied en 1885, s’installant comme des invités qui décident de redécorer la maison. Sous leur règne, l’administration directe n’était pas leur tasse de thé. Ils ont préféré jouer les marionnettistes, dirigeant à travers les rois locaux. C’était un peu comme un spectacle de marionnettes, mais avec des enjeux bien réels.
En Tanzanie, alors appelée Tanganyika, les Allemands ont déroulé le tapis rouge pour l’agriculture commerciale. Le café, le coton et le sisal ont été les stars du show. Imaginez des champs à perte de vue, sous un soleil implacable, cultivés pour satisfaire l’appétit européen pour le luxe. Les infrastructures, notamment les chemins de fer et les bâtiments administratifs, portent encore les cicatrices de cette époque. Certains diront que c’était le début de la modernité, d’autres une plaie toujours ouverte.
L’humour était probablement la dernière chose à l’esprit des colonisés. Pourtant, un brin d’ironie subsiste. Les Allemands introduisirent l’éducation formelle, espérant former des clercs et des artisans. Ils ont fini par éveiller une génération de leaders nationalistes. C’était comme armer quelqu’un puis se plaindre qu’il sache tirer. Le Rwanda et le Burundi ont trouvé dans ces écoles le ferment de leur indépendance future.
L’empreinte allemande n’est pas seulement une affaire d’histoire. C’est une mosaïque de cultures, de langues et de traditions qui ont été malmenées, transformées, parfois enrichies. Visitez aujourd’hui la Tanzanie, et vous verrez des bâtiments qui semblent avoir été transplantés depuis Berlin ou Hambourg. Écoutez attentivement en Burundi ou au Rwanda, et vous pourriez entendre des échos de l’allemand dans certaines expressions locales.
En fin de compte, l’héritage allemand en Afrique de l’Est est comme un vieux film en noir et blanc : fascinant, parfois difficile à regarder, mais indéniablement une partie de ce qui a façonné le présent. Et comme tous bons films, il mérite d’être revisité, non pour glorifier le passé, mais pour mieux comprendre le présent et peut-être, façonner un avenir plus lumineux.
Le Sud-Ouest africain et le génocide oublié: Namibie
L’histoire de la Namibie, autrefois connue sous le nom de Sud-Ouest africain, est marquée par une période sombre et souvent ignorée. Colonisée par l’Allemagne à la fin du 19e siècle, cette terre a été le théâtre d’un des premiers génocides du 20e siècle. Oui, vous avez bien lu. Un génocide, et pas des moindres, mais celui qui semble s’être perdu dans les pages des manuels d’histoire.
Les Herero et les Nama, peuples indigènes de la région, n’ont pas eu la partie facile. Imaginez un peu : vivre tranquillement sur vos terres, élevant du bétail, puis bam! L’arrivée des colonisateurs change tout du jour au lendemain. Les Allemands, avec une soif insatiable de pouvoir et de territoire, n’ont pas tardé à imposer leur loi. Mais nos amis Herero et Nama n’ont pas dit leur dernier mot. Ils se sont levés contre l’oppression, contre cette force étrangère qui voulait les réduire à néant.
Hélas, la répression fut brutale. En 1904, ce qui a commencé comme une révolte contre les colons a rapidement basculé dans un véritable cauchemar. Les troupes allemandes, dirigées par le général Lothar von Trotha, ont lancé une campagne d’extermination. Oui, vous avez bien entendu. Extermination. Le général a même publié un ordre d’extermination contre les Herero. C’est dire à quel point la situation a dégénéré.
Ce qui s’en est suivi est un épisode d’horreur et de souffrance inimaginables. Des milliers d’Herero et de Nama ont été massacrés, d’autres ont été poussés dans le désert où ils sont morts de soif. Et comme si cela ne suffisait pas, ceux qui ont survécu ont été placés dans des camps de concentration. Des conditions inhumaines, des travaux forcés, des expériences médicales… La liste est longue et douloureuse.
Le bilan? On estime que jusqu’à 80% de la population Herero et 50% de la population Nama ont été anéantis. Des chiffres qui donnent le vertige et qui illustrent l’ampleur de cette tragédie.
Aujourd’hui, parler de cette période n’est pas chose facile. La Namibie et l’Allemagne ont fait des pas vers la reconnaissance de ces événements, avec des excuses officielles et des discussions sur les réparations. Mais le chemin vers la guérison est long et sinueux, semé d’embûches et de souvenirs douloureux.
En fin de compte, ce chapitre de l’histoire namibienne est un rappel brutal de la cruauté humaine. Mais c’est aussi une histoire de résilience, de lutte pour la justice et la dignité. Les Herero et les Nama, à travers leur souffrance, nous enseignent une leçon inestimable : ne jamais oublier, toujours se battre pour la vérité. Et peut-être, juste peut-être, trouver un chemin vers la réconciliation et la paix.
Cameroun et Togo: la présence allemande en Afrique de l’Ouest
La présence allemande en Afrique de l’Ouest, ah, elle a laissé des traces, surtout au Cameroun et au Togo. L’Allemagne, arrivée un peu comme on débarque à une soirée sans y être invité, a planté son drapeau dans ces terres en quête d’expansion.
Au Cameroun, l’aventure commence en 1884. Imaginez, à cette époque, Bismarck, le chancelier de fer, décide que c’est le moment parfait pour un petit tour en Afrique. Le traité de protection est signé avec les chefs locaux, et hop, le Cameroun devient une « propriété » allemande. La transformation est rapide : infrastructures, plantations, commerce. L’Allemagne met le paquet, mais pas toujours avec douceur. Leur méthode ? On pourrait dire « efficace mais brutale ». Les populations locales, elles, n’avaient pas vraiment leur mot à dire.
Puis, il y a le Togo, le petit voisin, qui n’échappe pas à l’appétit allemand. En 1884, pareil, l’Allemagne obtient des droits sur le territoire grâce à des traités. Le Togo, avec sa taille modeste, devient rapidement un exemple de colonie modèle selon les standards allemands. Agriculture, éducation, infrastructures, les Allemands s’investissent. Mais encore une fois, le tableau n’est pas tout rose. Le contrôle est strict, et les intérêts allemands passent avant ceux des locaux.
C’est un peu comme si quelqu’un décidait de réaménager votre salon sans vous demander votre avis. Vous rentrez chez vous, et bam, surprise, nouvelle déco, nouvelle organisation. Sauf que, dans ce cas, il ne s’agit pas de meubles, mais de vies et de cultures bouleversées.
L’empreinte allemande est encore visible aujourd’hui, que ce soit dans l’architecture, dans certains aspects de l’administration ou dans la mémoire collective. Les Camerounais et les Togolais n’ont pas oublié cette période, c’est une partie de leur histoire, avec ses hauts et ses bas.
En somme, la présence allemande au Cameroun et au Togo, c’était un mélange de progrès et de problèmes. Un peu comme une recette de cuisine expérimentale : certains ingrédients se marient bien, d’autres moins. Mais au final, ça reste une expérience qui a marqué les palais, ou plutôt, les pays.
Récapitulatif
| Pays/Territoire Colonisé | Période de Colonisation | Caractéristiques Principales de la Colonisation | Conséquences Notables |
|---|---|---|---|
| Togo | 1884 – 1919 | – Porte d’entrée de l’Allemagne en Afrique – Modèle de colonie avec plantations, infrastructures, système administratif | – Transformation économique et sociale – Influence allemande dans l’éducation et l’administration |
| Cameroun | 1884 – 1919 | – Potentiel économique et stratégique – Développement de plantations, infrastructures | – Changements sociaux et économiques profonds – Méthodes de gestion « efficaces mais brutales » |
| Namibie (Sud-Ouest africain) | 1884 – 1919 | – Génocide des Herero et Nama – Exploitation économique et territoriale | – Perte massive de vies (jusqu’à 80% des Herero et 50% des Nama) – Long chemin vers la reconnaissance et la réparation |
| Tanzanie (Tanganyika) | 1884 – 1919 | – Investissements massifs dans l’agriculture commerciale – Développement d’infrastructures | – Modernisation forcée avec conséquences sociales – Éveil d’un mouvement nationaliste |
| Burundi et Rwanda | 1884 – 1919 | – Administration indirecte via les rois locaux – Introduction de l’éducation formelle | – Préparation du terrain pour l’indépendance future – Influence culturelle et linguistique durable |
Mon avis (opinion)
Quand on parle de colonisation, l’Allemagne ne vient pas tout de suite à l’esprit, n’est-ce pas? Et pourtant, elle a laissé son empreinte en Afrique, bien qu’elle n’ait pas eu autant de colonies que la France ou le Royaume-Uni.
Alors, quels sont les pays colonisés par l’Allemagne?
Tiens-toi bien, car cette partie de l’histoire est souvent négligée dans les manuels scolaires. Parmi les 3 colonies allemandes en Afrique, on compte le Togo, le Cameroun et la Namibie (alors appelée Sud-Ouest africain), sans oublier le Tanganyika, une partie de ce qui est aujourd’hui la Tanzanie.
Ces territoires formaient l’essentiel de l’empire colonial allemand sur le continent africain.
Ah, et pour ceux qui se demandent si les colonies allemandes en Asie étaient une chose, oui, il y avait aussi des territoires, mais c’est une histoire pour une autre fois.
Laissez-moi vous raconter une anecdote qui en dit long sur l’impact de cette période.
Lors d’un voyage en Namibie, une ancienne colonie allemande en Afrique, j’ai été frappé par les bâtiments de style germanique au milieu de Windhoek. C’était comme être transporté dans une petite ville de Bavière, mais avec un soleil bien plus généreux!
C’est là que j’ai réalisé à quel point les empreintes de la colonisation peuvent être indélébiles. Si vous regardez une colonies allemandes carte, vous verrez à quel point l’empire était dispersé.
C’était loin d’être un géant comme l’empire britannique, mais chaque colonie avait son importance stratégique pour l’Allemagne. En parlant de la colonie allemande 1914, c’était l’année où tout a basculé.
Avec le début de la Première Guerre mondiale, l’Allemagne a perdu toutes ses colonies. Qui aurait cru que cet empire colonial, bien que relativement récent et petit comparé à d’autres, serait complètement dissous après la guerre?
Alors, qui a colonisé l’Allemagne? Ironiquement, c’est une question qui fait sourire, car bien que l’Allemagne ait été un colonisateur, elle a également été divisée et occupée après la Seconde Guerre mondiale.
Mais c’est une autre histoire de colonisation, d’occupation, et de division qui a façonné le pays tel qu’il est aujourd’hui.
En conclusion, en se rappelant les colonies allemandes, on ne doit pas oublier les leçons de l’histoire.
Chaque bâtiment de style germanique en Afrique, chaque nom de rue, raconte une histoire de rencontre entre cultures, souvent marquée par l’exploitation et la douleur, mais aussi par des échanges inattendus. C’est un rappel que l’histoire est compliquée, parfois douloureuse, mais toujours fascinante.
Questions fréquentes
Quels sont les pays en Afrique colonisé par l’Allemagne ?
Les pays en Afrique qui ont été colonisés par l’Allemagne sont le Togo, le Cameroun, la Namibie, et une partie de la Tanzanie (alors appelée Tanganyika).
Quels sont les pays africains qui ont été colonisés par la France ?
Les pays africains qui ont été colonisés par la France incluent notamment l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Guinée, le Tchad, la République Centrafricaine, le Congo-Brazzaville, le Gabon, Madagascar, et le Djibouti.
Quelles ont été les colonies allemandes ?
Les colonies allemandes comprenaient le Togoland, le Cameroun, la Namibie (alors appelée Sud-Ouest africain allemand), le Tanganyika (partie de l’actuelle Tanzanie), le Rwanda, le Burundi, certaines parties de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et des îles du Pacifique comme les îles Marshall.
Quel est le pays qui a colonisé la France ?
La France n’a pas été colonisée par un pays dans le sens moderne de la colonisation, mais a connu diverses invasions et occupations au cours de son histoire, notamment par les Romains et les Francs.
